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Trouble neurologique fonctionnel et cervicales : un sacré coup dans le cou ?

melaniemahe
7 août
3 min de lecture

I. Introduction : Et si nos cervicales jouaient aux dominos avec notre système nerveux ?

Il y a un point qui revient souvent dans les discussions entre membres de l’association CAP TNF : les douleurs cervicales. Raideur, fourmillements, torticolis qui virent au chaos neurologique… et si tout commençait (ou presque) par le cou ? Bienvenue dans ce passionnant (et vertébral) mystère : le lien entre troubles des cervicales et troubles neurologiques fonctionnels (TNF).

II. Douleurs cervicales : pas juste une histoire de coussin mal justé

Le cou, ce héros sous-estimé, supporte notre tête toute la journée (merci à lui). Quand il est perturbé (arthrose, hernie, choc, hypermobilité, ou mauvaise posture façon "autruche numérique"), tout peut s’enflammer.

Les atteintes possibles :

Spondylose cervicale : vieillissement du rachis = douleurs, raideurs, tensions.
Instabilité vertébrale : les vertèbres dansent la lambada.
Compression médullaire ou radiculaire : là, on rigole moins. Troubles moteurs, sensitifs ou réflexes possibles.
Syndrome de la tête en avant : posture de smartphone = tension musculaire, maux de tête, troubles de l’équilibre…

« La douleur cervicale chronique peut perturber l’équilibre postural global et entraîner des troubles moteurs ou sensitifs sans explication lésionnelle claire. »— Revue médicale, Université de Lausanne

III. Trouble neurologique fonctionnel : quand le cerveau bugue sans panne visible

Le TNF, c’est comme un message d’erreur sans virus : le cerveau dysfonctionne mais aucun scanner ne crie "urgence !". Symptômes à la carte : faiblesse, crises, troubles de la marche, paresthésies… Le tout sans atteinte organique identifiée.

Ce qu’on sait :

Il peut être déclenché par un stress physique, une douleur ou une lésion, même résolue.
Il implique une dérégulation de réseaux cérébraux complexes, détectée par IRM fonctionnelle.
Il réagit au contexte émotionnel, corporel et attentionnel.

« Certains patients développent un TNF après une chirurgie du rachis cervical, sans cause neurologique retrouvée, mais avec de vrais symptômes invalidants. »— Centre hospitalier universitaire, Lausanne

IV. Cervicales + TNF : coïncidence ou partenariat instable ?

De nombreux témoignages évoquent l’apparition d’un TNF après :

une chute sur la nuque,
une opération cervicale (arthrodèse, discectomie),
une entorse cervicale dite "bénigne",
ou simplement… une douleur chronique du cou.

Les recherches en IRM montrent :

« Les patients souffrant de cervicalgies chroniques présentent une altération des connexions entre les zones du cerveau impliquées dans le mouvement et la perception du corps. »— Journal de neuroimagerie fonctionnelle, 2023

En gros, quand le cou fait souffrir et désoriente le système sensorimoteur, le cerveau peut s’embrouiller et envoyer des signaux... déroutants.

V. Une voix parmi tant d’autres : témoignage anonyme

🗣️ Témoignage anonyme :

« J’ai souffert de douleurs cervicales très importantes pendant plusieurs années, entre 2010 et 2016. Finalement, une compression de la moelle épinière a été identifiée au niveau cervical. J’ai eu une arthrodèse C5-C6 en 2016 pour libérer la moelle. Mais le trouble neurologique fonctionnel est apparu en 2015, avant même l’opération. Aujourd’hui encore, je vis avec ses conséquences. Je tenais à témoigner anonymement, et je serais très intéressée de connaître d’autres parcours similaires. »

🙏 Merci à cette contributrice pour son courage et sa générosité.

Vous souhaitez témoigner (même anonymement) ? Écrivez-nous via le formulaire du blog.

VI. Ce qu’on retient (sans se tordre le cou)

Si vous avez un TNF et des douleurs cervicales, vous n’êtes pas seul. De nombreux patients témoignent de ce lien. Le cou, c’est parfois le point de départ d’une dégringolade neurologique fonctionnelle, surtout s’il souffre en silence.

Le cerveau, lui, fait ce qu’il peut avec l’info qu’on lui donne. S’il reçoit une alerte rouge du cou en mode "danger", il peut réagir... trop fort.

« Le trouble neurologique fonctionnel est une réponse cérébrale réelle à des signaux perçus comme anormaux, même sans lésion visible. »— Béatrice Garcin, neurologue, co-autrice de Les troubles neurologiques fonctionnels (Elsevier Masson)

VII. Pour continuer à explorer Ensemble TNF-CAA

Bonus : petits outils, grand confort

Même si un oreiller ne guérit pas un TNF, il peut soulager les douleurs cervicales et favoriser un meilleur sommeil. C’est un petit coup de pouce souvent bienvenu !

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Astuce : choisissez un modèle avec soutien latéral pour éviter la rotation excessive de la tête pendant la nuit.

Et pour les journées où votre nuque crie « au secours »…

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