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Troubles neurologiques fonctionnels : quand le diagnostic s’annonce… et se digère !

  • melaniemahe
  • 15 août
  • 4 min de lecture

I. Les facteurs à risque : le casting complet

« Les facteurs prédisposants, précipitants et perpétuants interagissent dans la genèse et le maintien des troubles neurologiques fonctionnels, et doivent être recherchés dans l’évaluation clinique. » — B. Garcin, Les Troubles neurologiques fonctionnels.

Dans le film des Troubles Neurologiques Fonctionnels (TNF), il y a trois grands rôles :

  • Les facteurs prédisposants : ceux qui, depuis longtemps, préparent le terrain.

  • Les facteurs précipitants : ceux qui déclenchent l’intrigue d’un coup sec.

  • Les facteurs perpétuants : ceux qui transforment l’épisode pilote en série à rallonge.


1. Les facteurs prédisposants : les vieux complices

Parfois, la vie a déjà placé quelques “cartouches” dans le décor : traumatismes dans l’enfance (physiques, émotionnels ou sexuels), négligences, comorbidités neurologiques (épilepsie, Parkinson, sclérose en plaques…) ou psychiatriques (anxiété, dépression, stress).


📊 Petit fun fact pas si fun : le risque est multiplié par 4 à 5 en présence de traumatismes infantiles. Mais… surprise !

.

Témoignage

« J’ai eu une enfance compliquée… Quand on m’a parlé des facteurs de risque, j’ai pensé : ‘Ah, donc mon corps aussi a gardé des souvenirs.’ » — Anonyme, 42 ans.

Et parfois, il n’y a aucun facteur prédisposant retrouvé. Ce n’est pas grave, et surtout… ce n’est pas une raison pour inventer un passé compliqué juste pour “coller au profil”.


2. Les facteurs précipitants : le coup de théâtre

Là, on parle du déclencheur. Généralement, il s’agit d’un traumatisme physique : blessure, chirurgie, infection… avec parfois un scénario précis :

  • Les troubles cognitifs fonctionnels → souvent après un traumatisme crânien.

  • Les troubles moteurs fonctionnels → souvent après une blessure physique.

  • Les crises dissociatives → après un malaise ou une crise d’épilepsie.

  • Le vertige fonctionnel (PPPD) → après un autre vertige périphérique.

  • Le syndrome de fatigue chronique → souvent après une infection virale (coucou COVID).

« Les troubles moteurs fonctionnels surviennent fréquemment après une blessure physique, tandis que les troubles cognitifs fonctionnels sont plus souvent précédés d’un traumatisme crânien. » — B. Garcin.

Témoignage

« J’ai glissé dans la salle de bain. Rien de cassé… mais après, ma jambe refusait de m’écouter. Comme si elle était en grève illimitée. » — Anonyme, 35 ans.

Et pour le PPPD, imagine un manège qui ne s’arrête jamais… sans avoir demandé de ticket.


3. Les facteurs perpétuants : la saison de trop

C’est le moment où la série ne se termine pas… à cause :

  • Doutes diagnostiques persistants.

  • Hypothèses alternatives non prouvées (ex. Lyme séronégatif).

  • Examens inutiles à la pelle.

  • Mauvaise annonce ou absence de suivi.

  • Prescription d’opioïdes à long terme.

« Une mauvaise communication médicale, l’absence de suivi ou la prescription inadaptée peuvent entretenir le trouble. » — B. Garcin.

Témoignage

« J’ai vu quatre spécialistes, eu trois diagnostics différents et passé des examens dignes d’un roman policier… mais aucun plan clair. J’avais l’impression d’être un dossier, pas une personne. » — Anonyme, 50 ans.

Ajoutons à ça les conflits juridiques en cours, la non reconnaissance du handicap… et voilà comment on renouvelle la série pour trois saisons supplémentaires.


II. Annoncer le diagnostic sans perdre le patient (ni l’humour)

« L’annonce diagnostique est une étape cruciale : elle doit être claire, fondée sur des signes positifs, et adaptée au niveau de compréhension du patient. » — B. Garcin.

La mauvaise nouvelle, c’est que beaucoup de patients n’ont pas de vraie annonce de diagnostic. La bonne, c’est que quand elle est bien faite, ça change tout !


Quelques règles d’or :

  1. Donner le nom exact : Trouble Neurologique Fonctionnel.

  2. Expliquer les bases : diagnostic posé sur des signes cliniques positifs, pas par élimination.

  3. Rassurer : c’est fréquent, réel, et réversible dans bien des cas.

  4. Utiliser des supports : brochures, sites fiables, associations comme CAP-TNF.

  5. Adapter le discours : ni 100 % psycho, ni 0 % bio. Trouver le juste milieu.


Témoignage

« Quand on m’a dit que ce n’était pas “dans ma tête” mais dans le fonctionnement de mon cerveau, j’ai eu un déclic. C’était la première fois qu’on me croyait vraiment. » — Anonyme, 29 ans.

Astuce médecin : les métaphores marchent très bien. Expliquer un TNF, c’est comme expliquer que l’ordinateur bugge alors que le matériel est intact — le problème, c’est le logiciel… mais on peut le mettre à jour.


III. La suite de l’histoire : une prise en charge sur mesure

« La prise en charge est le plus souvent multidisciplinaire, centrée sur le patient, qui doit rester l’acteur principal. » — B. Garcin.

Après l’annonce :

  • Bilan neurologique et psychiatrique.

  • Prise en charge multidisciplinaire (kiné, psy, ergo…).

  • Implication active du patient : sans lui, pas de happy end.

  • Suivi régulier pour éviter la “tournée des médecins” inutile.


Témoignage

« Ce n’est pas un sprint, c’est un marathon… mais au moins, maintenant, je sais dans quelle direction courir. » — Anonyme, 47 ans.

Message clé : il n’existe pas de baguette magique. Mais il existe des programmes efficaces, à condition d’y mettre de l’énergie, du temps… et parfois un brin d’humour pour ne pas se laisser engloutir.


📚 Pour aller plus loin


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