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Les 3 types de facteurs de risque des troubles neurologiques fonctionnels (TNF)

melaniemahe
22 mai
2 min de lecture

Dernière mise à jour : 8 sept.

Facteurs prédisposants (→ vulnérabilité de fond)

Ce sont des éléments qui augmentent la vulnérabilité d’une personne à développer un trouble, sans provoquer directement les symptômes.

🔍 Exemples concrets :

Antécédents d’anxiété ou de dépression
Antécédents d'abus ou de traumatisme (enfance ou adulte)
Troubles du neurodéveloppement (ex : TDAH, TSA)
Environnement familial conflictuel ou instable
Traits de caractère comme "le perfectionnisme"

Témoignage :"J’ai toujours été très stressée, même enfant. Je faisais des crises de panique. Quand les symptômes sont apparus, je n’ai pas été surprise, mais ça n’a pas rendu les choses plus faciles." — Camille, 32 ans

⚠️ Important : Dans environ 30% des cas, aucun facteur prédisposant n’est retrouvé. Cela ne remet pas en cause la réalité ni la gravité des symptômes.

Facteurs précipitants (→ déclencheur)

Ce sont les événements ou situations qui coïncident avec l’apparition des symptômes, jouant un rôle de "détonateur".

🔍 Exemples concrets :

Stress aigu (ex : harcèlement, licenciement)
Accident ou chute (même sans lésion détectable)
Infection virale ou fatigue extrême
Intervention chirurgicale ou anesthésie

Témoignage :"C’est après un accident de voiture — pourtant léger — que tout a commencé. Mon bras a arrêté de bouger normalement sans qu’on trouve de cause physique." — Rachid, 45 ans

Facteurs perpétuants (→ maintien des symptômes)

Ce sont les éléments qui entretiennent les symptômes ou empêchent la récupération, même quand le facteur déclencheur est passé.

🔍 Exemples concrets :

Évitement des mouvements ou activités
Pensées catastrophistes sur les symptômes
Incompréhension médicale ou familiale
Arrêt prolongé d’activité professionnelle
Procédure juridique en cours

Témoignage :"J’avais peur que bouger aggrave les choses. Du coup, je suis restée alitée. Plus je restais immobile, plus j’avais mal." — Jeanne, 60 ans

Conclusion :

Les troubles neurologiques fonctionnels sont réels, fréquents et souvent mal compris. L’absence de facteur prédisposant ou précipitant identifiable ne signifie pas que les symptômes sont « dans la tête ». Une approche bienveillante, informée et multidisciplinaire est essentielle pour avancer.