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Sur le chemin de Compostelle : quand une administratrice de CAP TNF fait rimer résilience avec endurance (et un peu avec ampoules)

melaniemahe
31 mai
3 min de lecture

Dernière mise à jour : il y a 4 heures

Chaque pas est une victoire

Marcher sur le Chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, c’est déjà un sacré défi pour un randonneur en pleine forme. Mais quand on vit avec un Trouble Neurologique Fonctionnel (TNF), l’enjeu prend une toute autre ampleur. Et pourtant, l’une des adhérentes de CAP TNF a décidé de relever ce défi fou, avec une dose impressionnante de courage, de détermination… et de crème pour les pieds !

Petit rappel historique : Compostelle, le marathon médiéval

Le Chemin de Compostelle, c’est un peu le « trail » de l’époque médiévale : des centaines de kilomètres à pied, à travers montagnes, vallées et (beaucoup) de cailloux, pour atteindre la cathédrale de Saint-Jacques en Espagne. Mais ce n’est pas qu’une rando : c’est une quête spirituelle, personnelle, et souvent existentielle. Bref, le genre de voyage qui nous permet de rencontrer autant de paysages… que de versions de nous-même.

Marcher avec un TNF : le sport de haut niveau des maladies invisibles

Fatigue, douleurs, troubles moteurs, pertes d’équilibre… Les Troubles Neurologiques Fonctionnels transforment le moindre déplacement en parcours du combattant. Alors quand notre administratrice parcourt chaque jour plus de 10 km, c’est un peu comme si elle réalisait l’équivalent, pour d’autres, d’un semi-marathon quotidien. Mais sans le ravitaillement en bananes et les gens déguisés en licorne. Chaque matin, elle repart. Avec ses forces du jour, ses doutes, ses douleurs parfois… et toujours cette même volonté farouche : avancer.

Comme elle le dit si bien :« Ce chemin est une quête de sens, de résilience et de vie. »

Une préparation au millimètre (et à la pharmacie bien équipée)

Pour se lancer dans cette aventure, rien n’a été laissé au hasard :

Itinéraire étudié au cordeau,
Étapes adaptées,
Matériel de marche optimisé,
Réserves d’énergie dosées,
Et bien sûr, trousse de secours bien fournie.

Parce qu’avec un TNF, chaque jour peut amener son lot de surprises neurologiques — et autant partir avec un plan A, B, C... et un bon sens de l’humour en bandoulière.

Sensibiliser un pas après l’autre

Mais cette aventure n’est pas qu’un exploit personnel. Chaque jour, elle partage sur sa page Facebook ses étapes, ses ressentis, ses joies et ses galères. C’est aussi une formidable opération de sensibilisation autour des TNF : ces troubles encore largement méconnus, souvent invisibles, mais ô combien présents dans la vie de ceux qui en sont atteints.

Grâce à ses récits authentiques, ses photos et ses mots, elle permet à beaucoup de comprendre cette maladie et de découvrir ce que vivent au quotidien les patients.

L’hommage à une marcheuse pas comme les autres

Soyons clairs : il faut du courage XXL pour affronter le Chemin avec un TNF. Là où beaucoup de patients peinent parfois à faire quelques centaines de mètres, elle avance chaque jour, avec une détermination contagieuse.

Elle devient ainsi un symbole fort pour tous ceux qui se battent contre cette maladie : une preuve que, malgré les difficultés, il est possible de continuer à avancer.

Un pas après l’autre. Une victoire après l’autre.

L’association CAP TNF, les patients, les familles et tous ceux qui connaissent ces troubles lui adressent aujourd’hui un immense respect.

Nous lui adressons, aujourd’hui, notre profonde admiration et notre reconnaissance