Médiation animale et TNF : quand un chien devient thérapeute à quatre pattes
- melaniemahe
- 25 août
- 3 min de lecture
I. Introduction
On connaissait déjà la kiné, l’ergothérapie, la relaxation… Mais voici une star inattendue dans le monde de la santé : le chien thérapeute (et parfois le chat, le cheval ou même… le lapin 🐰). On appelle ça joliment la médiation animale.
Et bonne nouvelle : ce n’est pas un gadget. Plusieurs études montrent que les animaux peuvent vraiment améliorer le bien-être des patients, y compris chez ceux atteints de troubles neurologiques fonctionnels (TNF).
II. La médiation animale : pas juste des câlins
La médiation animale repose sur l’idée que l’interaction avec un animal peut améliorer le bien-être physique et psychologique.
Selon Fine, A. H. (2019). Handbook on Animal-Assisted Therapy (5e éd., Academic Press) :
« L’interaction avec les animaux peut réduire le stress physiologique, améliorer l’humeur et favoriser la réhabilitation motrice. »
Chez les patients atteints de troubles neurologiques fonctionnels (TNF), où le corps fait parfois des siennes sans explication lésionnelle, le chien peut devenir un véritable coach… mais version poils et papattes.
III. Les bénéfices possibles dans les TNF
III.1 Remettre le corps en mouvement
Promener un chien, c’est déjà une séance de kiné masquée…
Statistique clé : Dans un programme de médiation animale en gériatrie, 60 % des patients ont amélioré leur mobilité.
Source : Le Roux, M.C. & Kemp, R. (2009). Psychogeriatrics, 9(1), 23-26.
III.2 Stimuler le cerveau (et le sourire)
Donner un ordre, brosser, caresser : autant d’exercices cognitifs et moteurs.
Statistique clé : 88 % des propriétaires de chien affirment que leur animal améliore leur bien-être émotionnel.
Source : American Psychiatric Association. Healthy Minds Monthly Poll, 2022.
III.3 Réduire le stress et l’anxiété
Les caresses stimulent l’ocytocine et diminuent le cortisol.📊 Statistiques clés :
74 % des personnes disent que leur animal réduit leur stress quotidien (HABRI, 2016).
La médiation animale réduit de 20 % l’anxiété des patients hospitalisés (American Journal of Critical Care, Cole et al., 2007).
III.4 Créer du lien social et déculpabiliser
L’animal ne juge pas, il accepte.📊 Statistique clé : Les enfants avec un animal ont 50 % plus de chances de se sentir heureux.
Source : Purewal, R. et al. (2017). BMC Public Health, 17(1), 868.
III.5 La distraction thérapeutique
Un levier clé en TNF : détourner l’attention du symptôme grâce au jeu avec l’animal.
IV. Les limites (parce qu’on n’est pas dans un Disney)
Risques d’allergies ou de phobies.
Variabilité de la fatigue et des symptômes.
Sensibilité émotionnelle fluctuante.
La médiation animale reste un complément, à intégrer dans un projet global de soins.
V. Conclusion humoristique
Finalement, qui soigne qui ?Dans les TNF, la médiation animale est un peu comme lancer un os au cerveau : il se concentre dessus, et oublie ses caprices.
Moralité : parfois, la meilleure ordonnance tient en quatre pattes et une truffe humide.
VI. Et vous ?
Avez-vous déjà testé la médiation animale ? Chien, chat, cheval, lapin… racontez-nous votre expérience en commentaire.
VII. Pour aller plus loin
Livre de référence : Les troubles neurologiques fonctionnels (Béatrice Garcin, Alexis Homs, Isabel Tavares) sur Amazon.
Les Cahiers "Médiation animale et handicaps", Fondation Adrienne et Pierre Sommer
Un guide complet (et gratuit) présentant des pratiques de médiation animale adaptées à des personnes en situation de handicap, avec des fiches actions, protocoles et retours d'expérience institutionnels — très pertinent pour enrichir le cadre d’un projet autour des TNF. de-la-main-a-la-patte.fr+9GED+9renaud-bray.com+9
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